Quarteron
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Le terme de quarteron a plusieurs significations :des unités de mesure représentant :
un quart (25 %) de quelque chose, habituellement un quart de livre, soit 125 g,
un quart de cent éléments, soit 25 ;
un degré de filiation attribué aux descendants d'une union entre noir et blanc. Dans les Antilles françaises, en Espagne, au Portugal, au Brésil et dans les États du sud des États-Unis, l'importance de l'origine raciale ne s'arrêtait pas à la première génération. Le terme quarteron signifie que l'individu a un grand-parent noir et octavon qu'il a un arrière-grand-parent noir.Selon la nature de la filiation, les dénominations sont les suivantes :
un métis issu d'une union noir-blanc est un mulâtre,
un métis issu d'une union mulâtre-blanc est un quarteron (quarteronne),
un métis issu d'une union mulâtre-noir est un câpre (câpresse) ou un griffe (griffonne),
un métis issu d'une union quarteron-blanc est un octavon (octavonne).Le terme est aussi utilisé dans le sens de « petit groupe de personnes », généralement avec une connotation péjorative. L'utilisation peut-être la plus célèbre du mot dans ce sens est due au président de la République Charles de Gaulle, parlant d'« un quarteron de généraux en retraite » le 23 avril 1961 au sujet des généraux Raoul Salan, André Zeller, Maurice Challe et Edmond Jouhaud, responsables du putsch d'Alger. La particularité de cet emploi du terme tient au fait que les généraux incriminés étaient au nombre de quatre, un chiffre qui fait écho à l'étymologie du mot. En 1916 déjà, Romain Rolland a également utilisé le terme en parlant d'un « quarteron de politiciens » pour dénoncer les chefs d'État responsables à ses yeux de la Première Guerre mondiale. Dans son pamphlet antisémite, l'École des Cadavres, Louis-Ferdinand Céline se réfère à un "quarteron de rabbins" et Lucien Rebatet, au début de son livre "Les Décombres", emploie le terme de quarteron pour désigner les officiers qui ont essayé d'assassiner Adolf Hitler au début de la guerre.
