Berge (homonymie)
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Le terme Berge a plusieurs acceptions, comme nom commun :la berge désigne la pente partant du bord en surplomb d'un cours d'eau, ou d'une pièce d'eau fermée, et menant à l'eau ; Le terme attesté en 1380 vient du latin populaire d'origine gauloise, barǐca, bord plus ou moins pentu de la rive, de la rivière, berge, lieu d'accostage.La notion s'étend à tous les cours d'eau temporaires, aux fossés et même parfois aux chemins enfoncés, par analogie ancienne chemin d'eau/rivière, ainsi qu'aux bords escarpés des chemins de ronde des fortifications.la berge, en un sens littéraire plus tardif ou par métaphore, correspond à la rive et à ses installations ou aménagements, chemins ou routes.Le Dictionnaire de l'Académie Française indique :en 1798 qu'il peut aussi s'agir du bord relevé ou escarpé d'un chemin ou d'un fossé.
en 1762 que c'est aussi le nom qui était autrefois donné à une espèce de « chaloupe étroite », dont on se servait sur quelques rivières.En effet, une berge ou une barque peuvent être considérées comme des variantes du mot barge. La confusion était d'ailleurs possible en ancien français du XIIIe siècle. Une berge est encore soit une barge soit une barque en moyen français. Ce moyen de transport lourd dérive du latin médiéval barica ou barga, proche du provençal barca. Il proviendrait du latin impérial barca d'après les écrits de Paulin de Nole au IVe siècle, ce dernier terme lui-même venu du grec barisDans le langage nommé argot, la berge correspond à une année d'âge ou une pige, voire trivialement une année de vie. Le mot, très souvent au pluriel, est attesté dans le dictionnaire de Vidocq en 1836. Peut-être peut-il être rattaché au mot tzigane berj'. Les expressions populaires ont gardé ce mot argotique, dans les expressions suivantes : un type de cinquante berges, en prendre pour cinq berges, le ou la supporter pendant vingt berges... Les écrivains, comme Francis Carco, ou les dialoguistes de cinéma ne sont pas en reste.
